Repères chronologiques
1825. Naissance de Charles-Auguste Allais, père d’Alphonse.
1830. Naissance d’Alphonsine Vivien, mère d’Alphonse.
1850. Auguste Allais est reçu pharmacien.
1851. Auguste Allais prête serment.
1852. Mariage des parents d’Alphonse Allais.
1853. Naissance de Jeanne Allais.
1854. Naissance et baptême d’Alphonse Allais.
1857. Petite école de Mme Ferrand.
1858. Naissance de Paul-Émile Allais. Charles Baudelaire à Honfleur.
1861. Naissance de Marguerite Allais.
1863. Alphonse Allais entre en classe de sixième.
1869. Alphonse Allais en classe de seconde.
1870. Alphonse Allais en classe de rhétorique ; bachelier ès sciences. Guerre franco-prussienne.
1871. Stagiaire à la pharmacie paternelle. Armistice. Les Prussiens à Honfleur.
1872. Stagiaire à Paris.
1874. Allais habite 67, boulevard Beaumarchais, à Paris.
1875. Allais collabore au Tintamarre. Volontariat au 119ᵉ de ligne, à Lisieux.
1876. Fin du service militaire. Allais entre à l’école de pharmacie. Il habite à Paris, boulevard du Montparnasse. Il collabore au Tintamarre sous le pseudonyme « A.-C. » et y publie un poème, « Violette », signé « A.A. ». Lettres à Mlle Marie (Le Petit Marquoir).
1877. Pseudonyme « Moustique » dans Le Tintamarre. Il fait la connaissance de Charles Cros. Collabore aux Écoles.
1878. Les Écoles. « Narcisse » dans Le Tintamarre. Il est reçu chez Nina de Villard. Centenaire de la mort de Voltaire. Mariage de Charles Cros. Crime de Lebiez et Barré. Exposition universelle. Fondation des Hydropathes.
1879. « Balthazar » dans Le Tintamarre. Création du journal L’Hydropath, dont Paul-Émile Allais devient secrétaire de rédaction. Luigi Loir expose « Un coin de Bercy pendant l’inondation ». Monologue : « L’Homme popu ». Collabore à La Cravache de Montpellier. Projet de Revue fumiste. Travaille dans le laboratoire de Charles Cros. Charles Leroy épouse Jeanne Allais.
1880. Fin des études de pharmacie. Allais habite 3, place de la Sorbonne. Il est connu pour ses « tombes ». L’Hydropath lui consacre un numéro. L’Hydropath devient Le Tout-Paris. Allais réalise des photographies en couleurs avec Charles Cros. Rencontre Jules Vallès. Naissance d’André Leroy.
1881. Période militaire. Création de L’Anti-Concierge par Sapeck. Projet de Une affaire avec André Gill. Fréquente les Hirudés. Dépose un brevet de « Sucre-café soluble ». Monologue fumiste, « Mon ami Léo », au Nouveau Cirque, 84, boulevard Rochechouart au cabaret du Chat Noir par Rodolphe Salis.
1882. Création du journal Le Chat Noir. « Chronique scientifique » dans Le Chat Noir.
1883. Période militaire. Premières signatures d’Alphonse Allais et de Georges Auriol dans Le Chat Noir. Alphonse Allais expose aux Incohérents. Les Zutistes à la Maison de bois, rue de Rennes. Il abandonne définitivement la pharmacie pour se consacrer au journalisme. Naissance de Jacques Leroy.
1884. Allais entre dans la réserve territoriale.
1885. Le Chat Noir déménage et s’installe 12, rue Victor-Massé.
1886. Allais débute son feuilleton au Chat Noir. Création du Faut voir, avec Léon Dumoulin, Émile Goudeau, Hugues Delorme. Création du Fumisme. Rôle « Bébert » dans Le Minion d’Aristide Bruant. Collabore à La Jeune Belgique, nom de Francisque Sarcey.
1887. Période militaire. Ollendorff publie le premier monologue d’Alphonse Allais, La Nuit blanche d’un hussard.
1888. Publication de Une idée lumineuse, monologue. Au Chat Noir, Allais roule du tambour au cours de la représentation de L’Épopée, de Caran d’Ache, au théâtre d’ombres. Publication du Chat Noir Guide. Ouverture du Divan Japonais. Mort de Charles Cros. Allais habite à l’hôtel des Deux Hémisphères, 79, rue des Martyrs.
1889. Publication d’Un monument. La revue La Plume consacre un numéro au Chat Noir. Allais collabore au quotidien Gil Blas. Revue au Divan Japonais, Au Moulin de la Galette. Peut-être Alphonse Allais reçoit-il les palmes académiques ?
1890. Allais est libéré du service militaire. Bordée monumentale avec O’Reilly et Lucien Allemane. Allais participe à La Revue blanche, publie Le Pauvre Bougre et le Bon Génie, monologue, écrit « Un drame bien parisien ». Il habite 24, rue Victor-Massé.
1891. Premier volume des Œuvres anthumes, À se tordre. Félix Fénéon collabore au Chat Noir. Affaire Bloy-Péladan. Léon Xanrof, plagiaire. Alphonse Allais quitte Le Chat Noir.
1892. Vive la Vie ! Allais collabore au Journal, à L’Écho de Paris, à La Gaudriole. Jean Goudezkil lui adresse un sonnet holorime. Alphonse Allais veut épouser Jane Avril.
1893. Parution de Pas de bile ! et de Le Parapluie de l’escouade. Retour d’Allais au Chat Noir ; il y publie sa dernière chronique. Fondation de La Vie drôle, gazette chatnoiresque. Le Captain Cap se présente aux élections législatives.
1894. Rose et Vert-Pomme. Fin de La Vie drôle. Voyage à New York et au Canada.
1895. Le petit don corr. Écrit Innocent avec Alfred Capus. Préface à Chanson d’hiver, de J. Darzens. Soirée Natanson, avenue du Bois. Alphonse Allais compose À l’ombre des marronniers. Allais habite 27, rue Édouard-Detaille.
1896. On n’est pas des bœufs. Le tsar Nicolas II à Paris. « Candidature académique » (les Veber’s). Allais, sociétaire de la Société des Gens de Lettres.
1897. Le Parapluie de l’escouade, Album primo-avrilesque. L’Arrosoir, anthologie. Lecture du Voleur de Georges Darien. Voyage en Italie. Plaudit avec Alfred Stevens. Mort de Georges Auriol. Les Mesquances (Lucien Guitry, Alfred Capus, Georges Courteline, Jules Renard, Edmond Rostand, Alphonse Allais).
1898. Amours, délices et orgues. Avec Tristan Bernard, Siloïdor, ou les Fonds hollandais. À l’Egratière. Naissance de Paulette, fille d’Alphonse Allais. Mariages de Gustave Hervé et de Franc-Nohain. L’Île du Diable, monologue.
1899. Pour cause de fin de bail… L’affaire Blateaux. Le Pauvre Bougre et le Bon Génie, La Risette. Allais habite 24, rue Royale.
1900. Mort du père. Publication de Dans la peau d’un autre. Sacha Guitry, La Partie de dominos.
1901. Mort de sa sœur Jeanne. Mort de sa sœur Marguerite.
1902. Le Captain Cap. Allais habite Tamaris. Visite des sous-marins à Toulon. Menace de suicide.
1903. Congé amibale, avec Tristan Bernard. Le Boomerang paraît en feuilleton dans Le Journal. Monsieur La Pudeur.
1904. Chat-Mauve revue. Annonce Les Cinq Sens avec Albert-René. Prix Chaucard de la Société des Gens de Lettres. Mort de sa sœur Marguerite.
1905. Allais relit La Maison de la vieille, de Catulle Mendès. Reprise de Siloïdor. Sacha Guitry à Toulon. Allais à un « atelier », 77, rue d’Amsterdam. Allais meurt à l’hôtel Britannia, 24, rue d’Amsterdam.
1906. Inhumation dans un caveau définitif (détruit par un bombardement en 1944). Remariage de sa veuve.
1907. Mort de son père. Publication de Dans la peau d’un autre. Sacha Guitry, La Partie de dominos.
1910. Pose d’une plaque sur la maison natale d’Alphonse Allais à Honfleur.
1912. Le Boomerang.
1913. Jeanne Leroy-Allais, Alphonse Allais.
1914. Mort de Jeanne Leroy-Allais.
1927. Mort de la mère d’Alphonse Allais.
1935. Pose d’un bas-relief sur la ferme Saint-Siméon (disparu).
1954. Centenaire de la naissance d’Alphonse Allais.
1955. Pose d’une plaque 24, rue d’Amsterdam.
1990. Place Alphonse-Allais, à Paris.
* Ces repères chronologiques sont établis d’après l’ouvrage de référence de François Caradec
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